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Nous travaillons avec un certain nombre d'entreprises du secteur alimentaire avec lesquelles nous avons développé un partenariat grâce au mécénat.
C'est le cas dernièrement de la Fondation Internationale Carrefour qui nous aide sur trois années à mettre en place la base logistique d'approvisionnement du réseau des épiceries solidaires qui devrait entrer en fonctionnement pour 2008 avec les produits du PNAA et du PEAD. Cette entreprise nous a également accompagné dans le financement de l'étude de faisabilité sur la valorisation des fruits et légumes invendus mais consommables sur le MIN de Rungis que nous venons de remettre auprès de l'Etat avec le projet de créer un centre d'approvisionnement en fruits et légumes à destination des têtes de réseau des associations agrées pour l'aide alimentaire française. Mots-clés : partenaires, fruits et légumes, logistique
La réglementation européenne a instauré de nouvelles modalités de prise de responsabilités pour les entreprises du secteur alimentaire et induit de ce fait de nouvelles méthodes de travail et une mise en jeu des compétences de l’ensemble des intervenants à l’intérieur même des entreprises.
En particulier le règlement (CE) 178/2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, définit la responsabilité des exploitants du secteur alimentaire dans la maîtrise sanitaire des denrées alimentaires fabriquées mais aussi dans l'information des autorités compétentes dans le cas où ils auraient considéré ou auraient des raisons de penser qu'une denrée alimentaire mise sur le marché serait préjudiciable à la santé humaine (article 19 du règlement). → plusMots-clés : législation
La couverture territoriale de distribution doit correspondre aux besoins potentiels et pas seulement aux possibilités de la logistique en place : cela implique de recenser toutes les structures pour une adaptation de la couverture territoriale (répartition équitable par rapport à la densité de la population et sa précarité)
La structure des denrées mises à la disposition des lieux d'aides alimentaires ne doit pas différer de celle de la ration quotidienne type préconisée par les nutritionnistes : il doit y avoir des denrées fraîches et un diversification des approvisionnements. → plusMots-clés : préconisation, aide alimentaire
Selon une étude menée par l’INSERM, la somme minimum requise pour accéder à une alimentation équilibrée avec de solides connaissances nutritionnelles est de 3,50 euros. L’étude ABENA montre qu’elle est de 2,60 euros/jour/personne.
Cette étude est la première européenne sur l’état nutritionnel des bénéficiaires de l’aide alimentaire. "Entre obésité à prévalence féminine, déficits nutritionnels, hypertension artérielle, les personnes en situation de précarité sont plus que jamais concernées par les préconisations du PNNS 2. → plusMots-clés : nutrition, PNNS2
1- Qu’est ce qu’une épicerie
Les épiceries solidaires apportent une aide matérielle, principalement alimentaire, à un public en difficulté, fragilisé ou exclu.
Dans des espaces aménagés en libre-service, l’épicerie solidaire met à disposition de ses usagers des produits variés et de qualité, moyennant une faible participation financière (autour de 20% du prix usuel). Le principe de l’intervention vise à promouvoir l’autonomie et la dignité des personnes.
Préférer la solidarité à l’assistanat
L’ambition des épiceries solidaires est de faire d’une offre alimentaire la plus proche possible des circuits de consommation traditionnels une clé d’entrée vers une réinsertion durable. Les économies réalisées sur les dépenses alimentaires permettent aux usagers de consacrer une part de leur budget à l’amélioration de leur vie quotidienne. L’accès aux épiceries est souvent lié à un projet (réparer sa voiture pour pouvoir continuer à travailler, offrir des vacances ou des sorties à ses enfants…) qui donne une valeur positive et dynamique à une démarche difficile : celle de demander de l’aide.
L’offre alimentaire est un maillon d’une action solidaire plus étendue : les épiceries sont des lieux d’accueil, d’écoute et de partage, aidant les personnes à retrouver, ou à renforcer, l’estime d’elles-mêmes et l’envie de se tourner vers le monde extérieur. Elles organisent des activités où la valeur et les compétences des usagers sont mises en avant : ateliers cuisine, d’esthétique, enfants- parents, etc.
2- Le fonctionnement
Accès
Chaque épicerie accueille en moyenne 100 foyers : l’accès est validé en fonction de critères socio-économiques, familiaux (compositions des foyers), ou bien compte tenu de difficultés ponctuelles. Il s’agit de répondre non seulement aux situations de longue précarité, mais aussi d’offrir à des personnes connaissant une difficulté financière passagère (perte d’un emploi, période d’attente des allocations, déséquilibre budgétaire temporaire) un « coup de pouce » qui leur évitera des difficulté plus graves.
Les personnes sont orientées vers les épiceries par les travailleurs sociaux, les services sociaux municipaux et les associations partenaires.
Les financements
Les épiceries solidaires et sociales sont crées avec le concours :
- de partenaires publics : les Villes, les CCAS, CAF, les Conseils Généraux…
- de partenaires associatifs : le Secours Catholique, la Croix-Rouge, le Secours Populaire, Emmaüs… et les associations locales.
Epicerie sociale/Epicerie solidaire : quelle différence ?
Une épicerie sociale est municipale, donc essentiellement financée par le CCAS.
Les épiceries solidaires procèdent d’un regroupement d'individualités et d'associations ; elles font appel à des financements croisés.
Mots-clés : création épicerie
"Inventons et partageons ensemble des fêtes de fin d'année"
La fin de l’année, c’est la fête ! On se retrouve en famille, on se rencontre entre amis, on échafaude des projets pour l’avenir. Les personnes connaissant des difficultés ne doivent pas être laissées de côté. Il est important qu’elles puissent elles aussi organiser et vivre ces moments festifs particulièrement chargés de sens.
Au travers de son programme Agir Ensemble, la Fondation de France soutient toute l’année des projets collectifs de solidarité. Ces actions mobilisent des personnes volontaires connaissant des difficultés sociales et économiques, afin qu’elles résolvent elles-mêmes les problèmes concrets auxquels elles se
trouvent confrontées. Les projets leur offrent ainsi la possibilité de sortir d’une situation passive de «personnes aidées » pour les amener à devenir véritablement actrices. → plusMots-clés : Fondation de France
La prochaine campagne nationale du Programme Alimentation - Insertion, concue par l'agence Protéines, sera affichée dans tous les lieux d'aide alimentaire et donc dans les épiceries solidaires et sociales.
Quatre thèmes sont déclinés : boire de l'eau, faire une activité physique, manger des fruits et légumes et partager les repas ensemble. Et ceci dans deux styles différents de visuels. La Direction Générale de l'Action Sociale demande aux organismes qui auront à afficher cette campagne dans leurs locaux de donner leur avis concernant le choix du style de visuels :
Un style "institutionnel" réalisé de collages
(Nous n'avons pas pu voir les deux autres thèmes sur ce style.)
Pour voter pour un des deux styles : cliquez sur le titre choisi ci-dessous puis validez les étoiles dans le texte qui s'ouvre.
Mots-clés : PAI, nutrition
Innovation en ce début d'année, nous créons notre lettre d'infos gratuite, trimestrielle.
De l'actualité, des infos, des portraits, des billlets, des contacts, des idées,... tout ce qui vous concerne, que vous soyez responsables d'épiceries, dirigeants associatifs, institutionnels ou partenaires du secteur marchand.
N°1 à télécharger Mots-clés : la Route des épiceries
L'institut de veille sanitaire, dans son bulletin épidémiologique du 21 mars dernier a consacré son numéro à l'étude ABENA portant sur les consommations alimentaires et la place de l'aide alimentaire auprès des populations défavorisées.
Le professeur Serge Hercberg, directeur du centre de recherche en nutrition humaine d'Île de France qualifie la situation de très critique.
L'étude fait apparaître une très grande diversité des situations socio-économiques et des conditions de vie des bénéficiaires de l'aide alimentaire suivant les territoires. Mais l'étude met aussi en évidence la faible présence dans l'alimentation, de groupes d'aliments fondamentaux sur le plan nutritionnel,tels les fruits et légumes, dont la consommation est bien éloignée des repères diffusés dans le cadre du PNNS - Programme National Nutrition Santé.
Serge Hercberg appelle à des décisions politiques de santé alimentaire intégrant des mesures sociales fortes.
→ Pour en savoir plus, vous pouvez retrouver ce bulletin sur www.invs.sante.fr
► Téléchargez l'étude ABENA
Mots-clés : nutrition, aide alimentaire, ABENA
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